Comment progresser optimalement au poker en évitant de gaspiller de l’argent
– Bapor –

Quand un nouveau joueur arrive dans le poker, il tombe dans une jungle. Il est bombardé d’infos contradictoires et d’offres de coaching pour décupler son winrate.

Il n’a aucune idée de comment s’y prendre pour progresser.

A quel moment faut-il acheter du contenu ? Se prendre les services d’un coach ? De rejoindre un CFP ? D’intégrer un groupe de travail ?

Toutes ces questions, tous les nouveaux joueurs se les posent et il est très difficile pour eux d’avoir cette réponse.

Dans cet article, je vais essayer de détailler le parcours idéal qu’un nouveau joueur doit suivre s’il veut devenir gagnant sans tomber sur des arnaques ou sur le mauvais chemin.

Bienvenue dans la jungle, par quoi on commence ?

Vous avez besoin de savoir où jouer, quel format et d’apprendre les règles et bases du jeu.

Le format que j’estime le plus « friendly » pour découvrir ce jeu c’est le MTT. Le cash game avait des arguments lui aussi mais je trouve qu’il est compliqué de comprendre au départ qu’on joue notre argent, qu’il y a un rake postflop dans chaque pot, qu’il faut caver max, qu’il y a du rakeback etc…

Il y a plus de joueurs récréatifs en MTT micro limites qu’en cash game et c’est plus ludique puisqu’il y a un classement.

Winamax, grosse offre et bonne expérience utilisateur pour débuter

La room de poker que je conseille pour faire sa première expérience, c’est celle qui vous donnera la meilleure expérience utilisateur, c’est-à-dire Winamax.

Cela peut paraître étrange de commencer par la room qui va présenter le niveau de jeu moyen le plus élevé du .fr mais cette variable ne vous impactera pas car vous allez commencer par des freerolls ou des micros limites et peu importe l’endroit, le niveau sera très faible.

Pour le point qui nous intéresse, à savoir l’expérience utilisateur, cela va vous permettre de vous concentrer sur le jeu et pas ce qu’il y a autour.

Et quand vous souhaiterez découvrir d’autres formats ou variantes, c’est la room qui en propose le plus alors autant vous habituer à celle-ci durant votre apprentissage.

Plus tard, vous pourrez changer de room selon vos propres critères, comme par exemple jouer sur PMU, Unibet ou Betclic pour avoir un niveau plus faible aux tables.

Pour les règles et bases du jeu, vous n’avez pas besoin de mettre la main au portefeuille, ça serait une erreur de faire ça.

Il y a plusieurs choix mais il y un endroit qui va regrouper plein de solutions futures en plus de celle que vous voulez résoudre, c’est Kill Tilt. 

C’est ici que vous allez apprendre les bases du jeu mais pas que, j’y reviendrai plus tard.

Vos premières problématiques

Maintenant, faites un peu de volume et tombez sur vos premières problématiques, vous avez besoin de pratique pour découvrir ce jeu au fur et à mesure.

Pour avancer, vous allez avoir besoin de contenu gratuit, surtout théorique et d’un groupe d’entraide/échange :

C’est un excellent moyen pour progresser sans dépenser de l’argent.

Vous avez besoin au départ de découvrir la profondeur de ce jeu avant d’investir des sommes d’argents dans des formations ou du coaching.

Votre souci sera de savoir si le contenu que vous visionnez est pertinent ou pas car vous n’êtes pas en mesure de pouvoir le juger.

Heureusement pour vous, comme je vous l’ai dit précédemment, si je vous ai conseillé Kill Tilt, c’est parce que vous allez retrouver du contenu gratuit de qualité et des groupes d’entraides via leur forum.

Kill Tilt – La valeur sûre

Vous remarquerez que j’ai parlé de groupe d’entraide, pas de travail. La différence notable entre les deux, c’est que le groupe d’entraide va répondre aux questions plutôt basiques sans objectif en commun alors que le groupe de travail est fait pour avancer ensemble avec le même objectif.

Ce n’est pas le moment de rejoindre un groupe de travail, je vous expliquerai la raison plus tard.

Maintenant que vous avez les bonnes informations pour progresser, vous aurez besoin de faire du volume afin de pouvoir répondre à plusieurs questions :

Suis-je capable de faire du volume sans perdre en motivation ?

Est-ce que j’essaye d’identifier mes problèmes ?

Est-ce que je tente de les résoudre ?

Est-ce que je consomme régulièrement le contenu gratuit à ma disposition ?

Est-ce que je suis actif dans le groupe d’entraide ?

Il faut une durée de test suffisamment longue pour garantir votre envie de progresser dans le temps, quelque chose comme 6 mois.

Si vraiment, vous avez pu répondre positivement à ces questions pendant cette échéance, vous avez acquis assez de bases gratuitement pour valoriser vos futures dépenses de coaching.

Que va-t-il se passer si vous consommez du contenu payant en ignorant tout ça ?

Pour le coaching :

Votre niveau sera trop faible pour détecter les coachs les plus mauvais voire frauduleux.

Votre niveau sera tellement bas que le coach vous enseignera des bases que vous auriez pu trouver gratuitement facilement.

Vous risquez de prendre un pack d’heures dû à un excès de motivation qui sera passager pour, au final, n’en faire que 30%.

Vous allez mettre toute votre attente sur ce coaching et vous déresponsabiliser d’être la seule variable garantissant votre progression.

Pour le contenu vidéo :

Vous n’allez regarder même pas 5% du contenu.

Vous ne finirez jamais la moindre vidéo.

Vous serez passif en la regardant voire en la mettant en fond sonore et vous n’allez rien assimiler.

Vous allez rentrer dans la boucle de pulsion de motivation, achat de contenus, abandon, et ainsi sauter de contenus en contenus.

C’est pour éviter toute cette perte de temps et ces dépenses inutiles que vous devez être sûr d’avoir envie de progresser, d’être actif et d’avoir une motivation constante.

Alors par quoi on commence, coaching ou contenus ? Quelles différences entre les deux ? Quel type de contenu vidéo est le mieux ?

Il faut commencer d’abord par du contenu vidéo de type masterclass car à la différence de vidéos sortant toutes les semaines, c’est un modèle qui présente un objectif, une structuration et donc, un programme.

Vous n’avez pas la capacité d’identifier dans quel ordre vous devez regarder des vidéos, et si elles sont pertinentes, par contre vous êtes capables de choisir votre objectif.

Ici, vous avez un concentré d’informations, ce que le coaching individuel ne peut vous offrir. Et c’est là que se situe la grosse différence avec le coaching, le détail.

Le coaching vous servira à cibler des points de détails en profondeur et ce n’est pas du tout optimal de s’en occuper si vous n’avez pas déjà vu l’ensemble.

L’ensemble sera offert par la masterclass.

Les informations précises relatives à toutes ces informations seront proposées par le coaching.

Et le parcours optimal, c’est de choisir en coaching individuel, le coach présent dans la masterclass sur le sujet de détail que vous voulez travailler.

C’est comme ça que vous allez profiter au maximum de vos heures de coaching.

Ici, pas de doute sur la compétence du coach Boris Berthomet dit Lebordelaii

D’ailleurs, comment savoir si le coach est compétent ?

Premièrement, le coach affiche ses résultats complets et pas uniquement dans une période de run good voire n’affiche rien. Il peut les afficher publiquement ou vous les transmettre en privé.

Il a, ou a eu, des résultats significatifs sur les limites où vous allez être coaché (MTT ROI d’au moins 30%, sur un sample de 3000 à 5000 games sans anomalie statistique dûes à un résultat exceptionnel, CG 6bb/100 minimum sur 300 000 à 500 000 games, Spin regular 50 CEV sur 60 000 games)

C’est toujours un joueur pro ou un retraité récent. On perd en niveau dès l’instant que l’on ne joue plus, et l’environnement du poker évolue très vite.

Le retour de ses élèves et de ses pairs sont positifs.

Vous êtes responsables d’aller chercher ces informations.

Le prix est-il indicateur ?

Oui et non. Il faut déjà comprendre comment est composé ce prix. Il y deux variables, son gain horaire sur les tables et sa notoriété.

Si le prix est lié principalement à sa notoriété, c’est un mauvais indicateur, si c’est à son gain horaire, alors c’est un bon indicateur.

Pour le savoir, il suffit de consulter ses résultats. Son prix de coaching va souvent être compris entre 2 et 3 fois son taux horaire sur les tables, en fonction de sa notoriété.

Et d’ailleurs, c’est tout à fait normal, il forme un potentiel futur concurrent, il n’a pas d’intérêt financier direct à le faire, ça doit être compensé par le prix.

Et une question que vous ne vous posez jamais : comment être un bon élève ?

Le coach n’est pas un robot, s’il ne détecte aucune motivation ou aucun travail, il finira par négliger votre coaching et arrêter de travailler avec vous.

Vous devez être curieux et toujours dans la demande d’informations avec votre coach, soyez pro actifs.

Vous devez appliquer son enseignement sans remettre en question constamment ce qu’il dit et s’il vous donne des travaux et des objectifs, vous devez les faire et les rendre à temps.

Vous devez être présents et à l’heure au coaching. C’est un énorme manque de respect pour le coach d’être en retard.

Vous avez des alternatives supposées au coaching et au contenu, mais qui en fait n’en sont pas et ne peuvent intervenir qu’après.

Les groupes de travail, les CFP (coaching for profit), le coaching mental et le travail sur solver.

Souvent on voit des demandes de groupe de travail, et pas de groupe d’entraide, qui interviennent très tôt.

Le problème de ce timing, c’est quasiment voué à l’échec à bas niveau pour plusieurs raisons :

Plus le niveau moyen est faible plus la probabilité que le groupe de travail échoue est forte.

Ce sont souvent des grands groupes ; plus il y a de personnes, plus le risque d’échec est grand.

La pertinence des informations est faible.

L’effet Duning-Kruger est plus élevé.

Il y a moins de professionnalisme donc de sérieux.

Les intérêts ne sont pas du tout alignés.

Personne n’a le niveau pour driver le groupe donc la responsabilité est collective et diluée, personne ne se sentira responsable et leader.

Ce genre de groupe peut fonctionner seulement de deux façons :

A haut niveau en autonomie quand on a affaire à des gens sérieux et force de proposition.

Quand il est drivé par une personne de niveau supérieur comme un coach, ce qui est souvent le fonctionnement d’un CFP.

Donc le mieux pour vous, c’est de rejoindre un groupe de travail drivé par une personne compétente ou de créer votre propre groupe limité à 3 personnes et qui ont exactement les mêmes intérêts que vous.

Votre coach peut vous aider à ça.

Le travail sur solver, c’est la partie détail mais avec le défaut de n’avoir personne pour vous dire quoi faire.

Certes, il y a eu une énorme avancée sur les logiciels de training et les solvers et c’est beaucoup plus facile d’utilisation, mais pour pouvoir utiliser ce genre d’outils, il faut en connaître le fonctionnement et avoir une bonne compréhension du poker. C’est très conseillé d’avoir une formation qui traite du sujet et de les découvrir aux travers de coaching.

D’ailleurs pour le tracker, c’est similaire, tant que vous n’avez pas un certain savoir, c’est inutile pour vous. C’est un investissement qui sera engagé pendant la période masterclass et avant votre premier coaching. Le coach aura besoin de vos données pour procéder à un « leakfinder », c’est à dire, rechercher vos défauts.

Pour le CFP, en général, vous n’avez pas un niveau suffisamment fort pour intéresser une structure sauf si elle se rémunère par des deals d’affiliations.

Le mieux est de demander à votre coach, dès votre première heure, s’il peut vous aider dans cet objectif ou vous recommander s’il estime que vous êtes déjà un bon candidat.

S’il est déjà difficile d’estimer ses compétences techniques, c’est encore plus dur pour le mental. Vous n’aurez jamais le recul nécessaire pour estimer quand et pourquoi vous en aurez besoin.

Encore une fois, celui qui pourra vous aiguiller sera votre coach technique. A force de coaching, il est capable de reconnaître les occurrences qui font que vous êtes leaké mentalement. S’il s’aperçoit qu’il ne peut rien y faire, il vous conseillera sur le moment opportun pour ce type d’accompagnement.

C’est le parcours idéal moyen que je recommande si vous avez vraiment envie de progresser et d’être gagnant au poker, sans que cela vous coûte cher au mauvais moment pour de mauvaises raisons.

Bien sûr, vous pouvez avoir juste envie de vous améliorer un peu et prendre du coaching par plaisir avec une célébrité du poker ou acheter un contenu pour soutenir le créateur. Tout réside dans l’objectif souhaité, mais si vous êtes hybride, entre jouer par plaisir et vouloir devenir joueur gagnant, vous avez maintenant plein d’informations pour être plus conscient de ce qui vous entoure dans ce milieu.

Et petit instant promo, je vous ai parlé de Kill Tilt pour qui nous avons une grande amitié. Ils ont eu un beau succès mérité et on est content de les citer. Peanuts le fondateur a d’ailleurs eu la gentillesse de venir témoigner dans notre MastRclass. Evidemment, je vous la conseille fortement. Avec + de 80h de contenus créés par certains des meilleurs joueurs français, nous sommes ravis de son lancement avec plus de 250 ventes en aussi peu de temps et des retours extrêmement positifs. Alors si vous aussi voulez vraiment devenir gagnant, mais seulement si vous êtes prêts à suivre les recommandations de cet article, alors visitez le site de notre masterclass !

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– Etidrood –

Joueur de poker depuis la fin d’année 2019, j’ai découvert la discipline grâce à une ancienne connaissance du monde du jeu vidéo qui est également le CEO de NUTSR, Alexandre "Bapor" TARANTINO. Lorsqu’il m’a dit son souhait de monter une structure de formation poker,...